Au Bénin, comme dans la plupart des pays africains, les oeufs et la viande de volaille représentent d'importantes, sinon les principales sources de protéines animales, mais aussi un énorme marché.
Ce gigantesque marché est tout de même fortement dominé voire étouffé par les importations de poulets congelés, ce qui est appelé sur place ''poulets morgue'' qui ont atteint les 100 mille tonnes ces dernières années.
Avec ce volume, même s'il a considérablement baissé par rapport à 2014 où il était d'environ 135 mille tonnes, le Bénin se positionne comme le second plus gros importateur de ce produit en Afrique de l’Ouest derrière le Ghana qui lui, avoisine 400 mille tonnes. La facture de ces importations pour le Bénin est aussi énorme : environ 55 millions d'euros, l'équivalent de 36 milliards de francs CFA entre 2017 et 2021. Mais le gouvernement semble décidé à arrêter la saignée, avec une mesure protectionniste.
« Plus aucun œuf, plus aucun poulet congelé ne va rentrer au Bénin à partir du 31 décembre 2024 », c’est une annonce faite en avril par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Une décision saluée par les acteurs de la filière avicole. Mais elle revêt plusieurs implications que développe Marius Konsago, Directeur du commerce intérieur au Ministère de l’industrie et du commerce.
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Savez-vous que 4,7 millions de tonnes d'huîtres sont consommées chaque année dans le monde?
La production totale s'est élevée à environ 6,4 millions de tonnes en 2020, soit 39% de plus qu'en 2011. La Chine est de loin le plus grand producteur mondial, le premier consommateur aussi, fournissant 85% des volumes totaux de la production d'huîtres.
Au Cameroun, la production des huîtres, quoiqu'artisanale, constitue déjà une filière commerciale qui cherche à s'industrialiser. Mais se pose le problème de l'énergie électrique pour la conservation...
